Vision
Pour un État souverain, efficace et au service du réel
1. Un diagnostic lucide : un système à bout de souffle
Notre système étatique est aujourd’hui saturé : institutions lentes et opaques, procédures qui se superposent, services publics qui s’éloignent du terrain, dépenses massives sans amélioration nette de l’efficacité, citoyens et entrepreneurs étouffés par la complexité, les délais et les prélèvements.
Chaque réforme ajoute une couche de plus à la machine, sans la simplifier ni la rendre plus juste. Il faut assumer une vérité simple : un État obèse, désorganisé et technologiquement en retard ne peut plus protéger son peuple ni préparer l’avenir.
2. Vers un “État moderne” : efficacité, technologie & transparence
Ma conviction est qu’il faut repenser l’État en profondeur, et pas seulement ajuster à la marge. Cela suppose de cartographier clairement les institutions, dispositifs et doublons, de concevoir un modèle cible plus simple, lisible et transparent, et de s’appuyer sur les technologies d’avenir pour automatiser ce qui peut l’être.
Parmi ces leviers : Intelligence artificielle pour automatiser les tâches à faible valeur ajoutée et simplifier les démarches ; blockchain & registres distribués pour renforcer la traçabilité des décisions et l’auditabilité des dépenses publiques ; outils numériques souverains pour faire circuler l’information sans dépendre de plateformes étrangères.
Je ne défends pas une technologie « magique », mais un principe clair : l’État doit devenir exemplaire dans son organisation, sa transparence et son rapport au citoyen.
3. Dégraisser l’État ogre, libérer l’économie réelle
Je défends l’idée d’un État plus sobre dans sa structure, plus exigeant dans l’usage de l’argent public et plus protecteur envers ceux qui produisent réellement : artisans, PME, travailleurs, territoires.
Aujourd’hui, une part considérable de la richesse produite sert à alimenter la machine administrative plutôt qu’à soutenir la production locale, les investissements de long terme, l’innovation utile et la vie des territoires.
Je plaide pour :
- Un allégement progressif de la pression fiscale ;
- Une réorientation de la dépense vers l’économie réelle et les circuits courts ;
- Une réforme interne de l’État pour réduire son coût et sa complexité.
4. Identité, racines spirituelles & projet de civilisation
Une nation n’est pas qu’un appareil administratif. C’est une civilisation, fondée sur une mémoire, une culture commune, un imaginaire partagé, des valeurs spirituelles et morales.
Je crois que la France est profondément marquée par un héritage chrétien qui a façonné notre vision de la dignité humaine, notre rapport à la liberté de conscience, notre conception de l’égalité et même notre laïcité.
Protéger cet héritage, ce n’est pas exclure : c’est refuser le relativisme qui met tout sur le même plan, y compris ce qui contredit frontalement nos principes de liberté, d’égalité et de paix civile. Une nation qui renie ses racines se fragilise ; une nation qui assume son identité retrouve une direction.
5. Une France qui se reconstruit de l’intérieur
Au croisement des dimensions technologique, économique, territoriale et spirituelle, ma vision est celle d’une France qui :
- Reprend le contrôle de ses infrastructures, de ses données et de ses choix ;
- Allège et réforme son État sans renier le service public ;
- Réconcilie innovation et tradition ;
- Protège ses citoyens tout en leur faisant confiance ;
- Assume son identité pour dialoguer pleinement avec le monde.
Je ne prétends pas détenir toutes les réponses. Mais je refuse de considérer comme inévitable un modèle où l’État ne maîtrise plus ses outils, où la nation ne sait plus ce qu’elle est et où les citoyens ne croient plus au redressement.
Ma contribution est celle d’un ingénieur, d’un auteur et d’un citoyen qui veut remettre du réel, de la cohérence et du courage dans le débat public.